Un Été au Havre / Étant donné un mur

Écrivains et graphistes s’affichent sur les façades d’Alcéane

27 juin 2017 • A la Une, En ce moment au Havre, Envie de Havre fun, Envie de prendre l'air !, Envie de spectacles et de culture, Famille, Grand air1367

Le Havre, patrie de la littérature, du graphisme… et de l’audace ! Preuve en est avec Etant donné un mur, un projet singulier qui, pour Un Été au Havre, réunit un bailleur social, des écrivains et des graphistes de renom.

Souvenez-vous… En 2013 déjà, à l’occasion de son centenaire, Alcéane avait souhaité fêté l’événement, rappelant au passage que c’est Havre, avec Jules Siegfried, qu’est né le logement social. Cela avait pris la forme de murs investis par des grands noms de la bande dessinée : “Nous avons toujours eu une démarche artistique forte, explique Jean-Pierre Niot, directeur général d’Alcéane. Et nous avions envie de nous intégrer aux festivités des 500 ans du Havre en relançant cette première dynamique qui offrait une exposition artistique à ciel ouvert, pour tous.” De là, Rozenn Le Bris, directrice artistique du festival littéraire Le Goût des Autres, et Pierre-Yves Cachard, directeur de la Bibliothèque Universitaire du Havre et concepteur d’Une Saison Graphique, ont été associés par Jean Blaise à ce projet atypique à trois têtes : “Nous étions partis tout d’abord sur l’idée d’une série de citations, expliquent les deux commissaires du projet, puis nous nous sommes orientés vers quelque chose de plus ambitieux, à savoir demander à des écrivains de créer une œuvre très courte (150 caractères maximum) puis à des graphistes de les exposer sur un mur.”

PRESTIGIEUX MÉLANGE DES GENRES

Des artistes connus et reconnus ayant un lien avec la ville, comme Maylis de Kérangal, Christophe Ono-dit-Biot, Benoit Duteurtre, François Vallejo ou encore Camélia Jordana, ont accepté de se prêter au jeu. “Nous avons adoré ce projet, précise Rozenn Le Bris, et les artistes aussi je crois” Du côté des graphistes, même élan : des artistes de renom, ayant un attachement au Havre, parmi lesquels Betty Bone, Erich Brechbühl, Virgile Laguin, My Name Is Wendy ou Richard Niessen, ont joliment relevé le défi.
Le résultat ? Ce réseau de “zones poétiques” est déjà sur 22 pignons des immeubles Alcéane disséminés un peu partout dans la ville. A vous de les découvrir, de les lire, de les admirer, de les prendre en photo et de les partager.

Source : lehavre.fr

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